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Norme EN81-28 expliquée

Qu’est-ce que la norme EN81-28 ?

La norme EN81-28, dont l’intitulé complet est « Règles de sécurité pour la construction et l’installation des élévateurs – Élévateurs pour le transport de personnes et d’objets Partie 28 : téléalarme pour ascenseurs et ascenseurs de charge », est une norme européenne qui est entrée en vigueur en 2003. Elle porte plus particulièrement sur la manière dont les équipements d’alarme des ascenseurs doivent fonctionner, améliorant la sécurité des personnes bloquées dans une cabine d’ascenseur en raison d’une panne.

« Cette norme a été révisée en 2018 et certaines des exigences ont été mises à jour, afin d’améliorer la sécurité et le droit au respect de la vie privée des passagers. »

Qui peut avoir besoin d’utiliser l’alarme ?

Un point d’activation de l’alarme est nécessaire dans toutes les situations où une personne risque d’être bloquée dans ou par l’ascenseur. Ceci concerne non seulement les passagers à l’intérieur de la cabine, mais également les techniciens ascensoristes lorsqu’ils se trouvent sur le toit de la cabine d’ascenseur, dans la fosse (le fond de la cage d’ascenseur sous la cabine), voire dans la salle des machines même de l’ascenseur – en fonction du mode d’accès à la salle des machines.

EN81-28 – exigences relatives aux batteries

La norme stipule que les équipements de communications d’urgence doivent être dotés d’une alimentation de secours suffisante pour leur permettre de rester jusqu’à 1 heure en mode veille, avec un minimum de 15 minutes de temps de conversation*, en cas de coupure de courant.

*AVIRE recommande de doubler ce laps de temps pour une sécurité accrue des passagers.

Tests cycliques

Un appel test est requis au minimum tous les 3 jours (tests cycliques) pour garantir que le système d’alarme soit en état de marche et que toute défaillance puisse être détectée et corrigée rapidement, afin de réduire le risque de dysfonctionnements empêchant le système d’être opérationnel lorsque les passagers se trouvent dans l’ascenseur.

L’appel test est lancé par l’équipement d’alarme dans l’ascenseur, qui appelle un « récepteur » (généralement une plateforme logicielle) qui enregistre l’appel. Au cours de cet appel, la téléalarme fournira des informations sur :

  • le haut-parleur (parvient-il à émettre un signal ?)
  • le micro (parvient-il à capter le signal émis ?)
  • l’état des batteries (quelle est leur charge restante ?)

En passant l’appel, l’équipement d’alarme teste également la ligne téléphonique (fonctionne-t-elle ? Parvient-elle à communiquer avec le récepteur ?).

Un enregistrement des appels est conservé par le récepteur, pour attester de la conformité à la norme et montrer que l’ensemble des étapes requises ont été régulièrement satisfaites afin de garantir la sécurité des passagers. En cas de litige, ces enregistrements peuvent être demandés.

Pictogrammes

Le système d’alarme d’urgence doit également comprendre des symboles lumineux (pictogrammes – LIEN) qui aident les passagers malentendants à connaître le statut de leur appel pour une intervention de secours.

Les pictogrammes officiels requis et la fonctionnalité sont les suivants :

  • Une cloche jaune qui s’allume lorsque l’alarme est déclenchée et qu’un appel est en cours de numérotation ou a effectivement été passé
  • Une personne de profil qui parle, en vert, signifiant qu’un opérateur répond à l’appel
  • Si les deux pictogrammes sont allumés, cela signifie que les lignes de communication avec l’opérateur sont ouvertes (permettant de passer des appels entrants et sortants sur le téléphone d’urgence d’ascenseur et d’écouter ce qui se passe dans la cabine)
  • Des voyants qui clignotent indiquent que l’appel d’essai sur 3 jours a échoué et que la configuration du système doit être vérifiée